L'imprudent avait finalement refait son apparition. Sa présence ici n'était pas indésirable, mais la joie ne fut pas afficher au premier regard d'Aizen, d'autant qu'il n'était pas seul, et qu'il détestait que l'on débarque à l'improviste. Toutefois, après avoir congédié ses quelques shinigamis, il referma discrètement la porte, libérant un sort d'une étrange lueur, empêchant une quelconque écoute. Même au Seireitei les murs avaient des oreilles dont il fallait absolument se détacher.
"Ne vous a-t-on jamais appris à vous servir d'un papillon de l'enfer capitaine Uruae ?"
Après avoir montré qui décidé le moment propice à une rencontre, Aizen effaça son doux sourire, reprenant sa place, ne regardant plus Shin, mais continuant sa conversation.
"Votre petit jeu n'a servi qu'à alerter inutilement des gens qui se posaient déjà des questions à votre sujet. Méfiez vous de votre pouvoir de persuasion, Uruae-taisho, il est bien moins grand que vous ne le croyez, et bien moins important que certains autres. Votre opération fut complètement inutile, d'autant que cette bête féroce de Kenpachi s'est aventuré en un lieu qui n'aurait pas du être le sien ... Si vous voulez mettre à sac la Soul Society, faites comme bon vous semble, mais faites attention à ne pas vous faire des ennemis qui empêcherait subitement votre attaque ..."
Laissant le temps d'assimiler ses quelques paroles au shinigami, Aizen pris un bout de papier sur lequel il griffonna quelques kanji que Shin ne put déchiffrer. Il se releva, et s'approcha de lui.
"N'allez pas imaginer que je m'en fait pour votre propre santé, toutefois je n'aimerais pas avoir à agir contre vous dans votre propre interêt, nous devrions célébrer d'éventuelles funérailles qui m'ennuieraient au plus au point, surtout si je suis la cause de votre mort ..."
Aizen se recula de nouveau, s'appuyant sur son bureau, ouvrant un livre qui contenant approximativement le même signe qui était inscrit sur la feuille.
"Maintenant, capitaine Shin, si l'avenir du Seireitei vous importe peu, je vous conseille d'esquiver les bureaux de la cinquième, et de vous faire tout petit lorsque nous nous verrons aux éventuelles réunions ..."
Déclenchant discrètement la puissance de son zanpakuto, Aizen se fit installer le doute, puis l'effroi dans le coeur du capitaine de la septième. Il ne pouvait deviner la chose qui lui arriver, toutefois devait certainement se sentir mal à l'aise à présent. Le seul regard d'Aizen suffisait à détourner le sien, sans qu'il ne sache pourquoi.
*S'il désire me montrer sa loyauté, il devra agir en conséquence, et apprendre la position de dominant et de dominé ...*